En formule imagée, le viager est l’incroyable mise effectuée sur la durée de vie du propriétaire d’une maison. Bien que ses origines remontent à la perse antique, le viager demeure toujours en vogue sur le marché de l’immobilier. Que tire en réalité chaque partie prenante de la vente en viager d’un bien immobilier ?
Quel profit pour le vendeur ?
Le vendeur ou crédirentier si nous voulons utiliser le lexique du viager est bien entendu le propriétaire de la maison. Sa durée de vie représente un élément moteur dans la vente en viager. À ce propos, deux possibilités de vente s'offrent à lui. Le viager occupé qui lui permet de continuer à habiter sa maison et le viager libre qui l’oblige par contre à plier bagages. Dans l’un ou l’autre des cas il s’en sort avec une coquette somme perçue périodiquement jusqu’au dernier jour. Une somme qui lui assure une indépendance financière et la possibilité d’agrémenter ses vieux jours comme il l’entend tout en se libérant du fardeau de faire un tiers héritier. Mieux, si le crédirentier choisit l’option viager occupé, il a le privilège de mourir dans ce lieu qui lui est familier.
L’avantage du viager pour l’acheteur?
À l’analyse, le viager est un risque pour l’acheteur ou le débirentier. Ceci parce que la rentabilité de son investissement est en partie liée à la mort du crédirentier. Cependant, qui ne risque rien n’a rien. Le risque a enrichi plus d’un à la bourse de Wall Street donc pas de panique. En effet, le débirentier à la possibilité de revendre à un prix élevé après acquisition ou s’il le souhaite, développer son patrimoine immobilier. Une décote sur la valeur de l’immobilier lui revient indubitablement. Mieux, il est absous des charges courantes et des frais inhérents à l’entretien du logement. Toutefois s’il a d'autres projets en tête, il peut casser et rebâtir une fois propriétaire.